Prisée par les romains pour ces vertus médicinales mais aussi culinaires, l’aunée officinale doit son nom botanique (helenium) à l’épouse du roi Ménélas, Hélène de Sparte, qui portait un bouquet d’aunée lorsqu’elle fut enlevée par Pans.
Originaire d’Europe et du Sud-Est d’Asie occidentale, l'aunée (ou grande aunée) est une plante vivace de à fleurs jaunes dorées appartenant à la famille des Astéracées. Très connue pour ses propriétés médicinales. Dès le Moyen-Age, elle faisait partie des jardins médicinaux des monastères.
Elle pousse dans les régions tempérées et est cultivée par semis au printemps.
Considérée comme tonique, la racine de l’aunée officinale soigne les bronchites chroniques ainsi que d’autres maladies pulmonaires.
L’aunée officinale est connue depuis longtemps comme tonifiant du système respiratoire, son action douce permet de soigner presque toutes les affections bronchiques.
Les vertus médicinales de l’aunée officinale s’appliquent plus particulièrement au traitement des bronchites chroniques et de l’asthme, elle a aussi servi à soigner les toux et la tuberculose pulmonaire.
L’aunée officinale est également conseillée pour le traitement de l'anémie, la fatigue générale, les règles douloureuses ou l'absence de règles, les pertes blanches, les parasites intestinaux, la diarrhée, la goutte ainsi que, par voie externe, les dermatoses, les prurits, les ulcères, les escarres et la trachéite.
L’aunée officinale possède une action tonique et fortifiante qui permet de combattre les infections.
En décoction : 10 à 20 g par litre d'eau ; boire une tasse avant chaque repas.
La racine séchée et réduite en poudre peut être consommée telle quelle dans un liquide, à raison de 2 à 10 g par jour.
En infusion : 50 g par litre d'eau froide : faire frémir puis laisser infuser quinze minutes. Boire de 2 à 6 tasses par jour.
En sirop : préparer une infusion et lui ajouter du miel, boire une ou deux cuillères à café de ce sirop toutes les 2 ou 3 heures.
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00