De la famille des Rosacées, la benoîte (Ceum urbanum), appelée également herbe bénite (Herba Benedicta) et herbe de saint Benoît, est une vivace duveteuse de montagne dont l’usage médicinal est très ancien. Originaire d’Europe et d’Asie centrale, c’est « une herbe de route ».
Au Moyen âge, la benoîte était utilisée en magie blanche, par les moines exorcistes, pour chasser le diable.
C’est une plante à tiges filiformes, à feuilles composées, à petites fleurs jaunes et à fruits dotés de crochets. Elle mesure de 20 à 60 cm de haut.
La benoîte est réputée pour ces propriétés fébrifuges, digestives, toniques et astringents.
La benoîte est un astringent utilisé pour traiter les affections buccales, de la gorge et de l’appareil digestif et permet de favoriser l’appétit et soulager les diarrhées légères et les douleurs gastriques.
Elle peut aussi être utilisée contre les hémorragies, les hémorroïdes et les insuffisances veineuses. Contre les jambes lourdes également, la benoîte est aussi efficace.
Elle est aussi employée pour raffermir les gencives, soigner les aphtes, et, en gargarisme, pour traiter les affections du pharynx et du larynx
On peut aussi s’en servir pour soulager les céphalées
On peut récolter la benoîte dans la nature, dans le jardin ou l’acheter en pharmacie.
La racine de la benoîte a été aussi utilisé pour arômatiser le vin et la bière.
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