C’est un arbuste originaire du bassin méditerranéen, où sa culture est extrêmement répandue, de même qu’en Californie et au Chili. Sa noble silhouette anime la Provence, la Grèce, l’Espagne, l’Italie… Son tronc tortueux, si caractéristique, porte des feuilles opposées, lancéolées, coriaces et persistantes, vertes sur le dessus, qui s’agitent et montrent leur face inférieure argentée. Les petites fleurs verdâtres donnent le fruit universellement connu, l’ «olive », qui de verte devient noire. Symbole de la paix et de la sagesse, l’olivier était l’objet d’un véritable culte de la part des Grecs, parfaitement justifié puisqu’il est un arbre de première nécessité, fournissant une huile inégalable en qualité. L’olivier appartient à la famille des oléacées.
Ses feuilles et son huile ont de précieuses vertus médicinales.
Dans l’Antiquité, la feuille d’olivier était utilisée à soigner les blessures. Très longtemps, elle fut utilisée en tant que tonique et fébrifuge. On l’employait en remplacement du quinquina dans les fièvres intermittentes. Mais ces qualités réelles sont éclipsées par la découverte de vertus bien plus importantes. Dans les années 1930, on démontra que la feuille d’olivier avait une action hypotensive, confirmée depuis par d’autres chercheurs.
La feuille d’olivier permet de traiter la tension excessive et améliore la circulation en assouplissant les artères. Elle favorise aussi la diurèse et diminue le taux d’urée sanguine. Elle est donc indiquée pour les hypertendus et les cardio-rénaux. Sa meilleure indication est l’hypertension essentielle, car c’est surtout sur le minima que s’effectue la baisse de tension.
La feuille d’olivier a aussi une action hypoglycémiante manifeste : sa propriété est extrêmement intéressante quand l’hypertendu est également un diabétique.
L’huile d’olive, la plus parfumée de nos huiles de table, ensoleille les repas de son goût exquis et fruité. Sa haute teneur en acide oléique la fait considérer comme particulièrement équilibrée pour un usage quotidien. Elle favorise la formation de « bon » cholestérol (HDL) au détriment du «mauvais » (LDL).
Émolliente et laxative, elle favorise l’écoulement de la bile. Elle se recommande même dans les troubles hépatiques et pour aider à l’évacuation des calculs biliaires. Elle agit également en tant que vermifuge. Elle est quelquefois employée pour l’irritation du tube digestif dans certains empoisonnements.
Fine et pénétrante, elle sert d’excipient à des quantités de liniments d’onguents et de produits pharmaceutiques.
Utilisation interne :
En dehors des extraits spécialisés en pharmacie, on peut utiliser la recette suivante : faire bouillir une vingtaine de feuilles dans une bonnetasse d’eau jusqu’à réduction de moitié. Passer, sucrer et boire chaud matin et soir, contre l’hypertension et le diabète.
- Huile d’olive. Elle s’administre à la dose d’une cuillerée à soupe le matin à jeun (on peut la mêler à un jus d’agrumes).
Utilisation externe :
Lavement. Fait avec une petite poire d’huile d’olive, il est fort efficace.
- Huile. Mêlée à un blanc d’œuf, elle calme instantanément la douleur d’une brûlure et aide à la cicatrisation. Elle est également très efficace en cas de coups de soleil. On la recommande en massages de gencives contre le déchaussement des dents.
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